Peintre flamand (? 1525/1530 – Bruxelles 1569).
Avec Jan Van Eyck, Jérôme Bosch et Pierre Paul Rubens, Pieter Bruegel est considéré comme une des quatre grandes figures de la peinture flamande de la Renaissance.
Si tout le monde est d’accord au sujet de ses qualités artistiques incomparables et de son influence sur l’évolution du paysage et de l’estampe, le message de son œuvre, par contre, donne toujours lieu à d’âpres controverses.
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Le hangar sombre à gauche de cette huile est le pôle calme du tableau. Ici, se réfugie les joueurs tranquilles, qui veulent éviter le tumulte de la place ; on peut jouer, habiller et dorloter ses poupées.
Les deux petites filles du premier plan jouent aux osselets. Ce petits os de mouton que l’on fait sauter pour le recevoir sur le dos de la main est d’ailleurs l’ancêtre du dès (jeu de l’astragale).
Derrière, un garçon fait ronfler son moulinet en tirant sur une ficelle enroulée à la base de l’axe, qui se loge dans une boule de bois creuse. Un autre fait des bulles de savon à pleines joues, tandis qu’une plus jeune brandit son hochet.
Sous la colonnade, des enfants font tourner leurs sabots le plus longtemps possible, à coups de fouets, tandis que les plus grands, à l’aide d’une ficelle enroulée, s’amusent à faire tourner leurs toupies prêtes pour une longue bataille.
Au pied du petit mur de clôture rouge, une fille se soulage sans façons. Pas le temps de trop s’éloigner de la place de jeu ?
Des tonneaux ! Il y en a beaucoup dans l’univers de Bruegel, utilisés de mille manières, ou simplement abandonnés sur place après la fête.
Une véritable aubaine pour les enfants, d’un cercle de celui-ci, on peut très facilement ôter un cerceau pour y jouer, et y mettre pourquoi pas des petits grelots ;
Ah tiens, une antre, cela résonne si curieusement quand on approche la bouche de l’ouverture pour crier.
Rester en équilibre à califourchon sur le tonneau est un exercice difficile, malcommode à manoeuvrer, mais qui tiendras le plus longtemps ?
Certainement un des plus vieux jeu d’adresse de l’humanité, un simple trou (voir plusieurs pour rendre la règle plus complexe) dans le sol servant de cible, et des noyaux comme pièces du jeu à lancé. Aujourd’hui, les noyaux sont remplacés par des billes.
la règle est simple, celui qui a lancé sa pièce le plus proche du mur remporte la partie (et l’autre pièce 😉 ).
Colin-maillard est un très vieux jeux, qui dérive probablement de rites magiques. Dans les traditions les plus anciennes, celui qui a les yeux bandés porte souvent le nom d’un animal : la vache aveugle, ou le bouc, ou encore la souris aveugle. Cela évoque on ne sait quels obscurs exorcismes…
vu d’ici, nous les voyons très bien..
Au premier plan, tous attendent, transis d’anxiété, que la grande fille qui tourne autour d’eux laisse tomber sur une des têtes le tablier bleu fatidique. Aujourd’hui, le tablier à laissé place à un joli foulard.
Pendant qu’un enfant s’essaie à grimper sur un arbre, deux joueurs, le bonnet rabattu sur les yeux, restent accaparés à leur partie de jeu de boule.
C’est tout un art de réussir à plaquer sa robe parfaitement en arc de cercle sur le sol.
à suivre : à saute-mouton
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